Cette pièce a été montrée dans le cadre de l’ex- position des félicités, Geographies nomades, aux Beaux-Arts de Paris. Un cube parfaitement asep- tisé, brut à l’extérieur mais parfaitement blanc et parfaitement éclairé à l’intérieur, dans lequel les visiteurs sont invités a entrer et dans lequel est diffusé, de manière invisible, une odeur nauséa- bonde. Le tire explique la pièce – c’est la n. La n de l’Art, une apocalypse sereine et stylisée, un cul de sac, un espace pur dans lequel la re exion est prédisposée et préparée à l’échec – le retour à la plus ingrate des fonctions humaines, le retour au stade anale, à la perte d’une partie de son corps qui permet à l’enfant, selon Freud, une concep- tion de l’autonomie dans l’espace. Néanmoins, dans ce cas, l’espace est clos – les visiteurs devi- ennent prisonniers de l’embarras. En contraste, dans la même pièce, pendant la durée d’une journée, l’odeur a été remplacée par un parfum de lavande, pour accueillir une performance : une exposition des amis – les exposés n’étant pas des pièces mais des gens proches et de la famille.